Chez Aperam Châtelet, la première phase de tests de l’axe 1 d’HECO2, visant à remplacer une partie de l’énergie fossile utilisée lors des processus de combustion par des solutions d’électrification, est lancée. Ces travaux de recherche se font en collaboration avec d’autres entreprises de la région.

Pour rappel, ce projet, sur le long terme, vise à remplacer partiellement les brûleurs à gaz naturel du four à brames par des résistances électriques chauffantes afin de diminuer notre consommation de combustible fossile et donc nos émissions de CO2. Les 3 fours de réchauffage de brames sont les plus gros émetteurs de CO2 du site d’Aperam Châtelet.

2 phases de tests sont programmées dans le four 2 :

La première, étalée sur 6 mois, ayant pour objectif de placer 3 ensembles de 4 résistances dans la voûte d’égalisation du four afin de juger de la durabilité et du comportement des éléments chauffants dans l’atmosphère du four.

A 1320 degrés, comment les résistances vont-elles réagir ? Vont-elles tenir dans la durée ? Comment vont-elles interagir avec les vibrations du four ? L’idée n’étant pas ici de tester leur efficacité en termes de chauffe des brames mais bien de juger de leur durabilité dans un environnement contenant des fumées de combustion. Si ces premiers tests sont concluants, nous entrerons alors dans la seconde phase de test.

Cette deuxième phase, prévue en 2024, visera le remplacement de tous les brûleurs de la voûte d’égalisation du four 2 par des résistances électriques pour une puissance installée totale de 5MW, afin de tester l’efficacité du système mis en place pour la chauffe des brames.

Bravo à tous les ingénieurs et tous les partenaires HECO2, actifs sur ce projet, dont John Cockerill, GPAI, ULB, ULiège, CRM Groupe, … qui sont à pied d’œuvre pour construire le four à brames de demain à Châtelet ! Sans oublier la participation au projet de notre Centre de Recherche d’Isbergues.

Merci aussi aux firmes extérieures qui ont mis en place tout le matériel nécessaire à ces premiers essais : AGINTECH, ISOTRON, ENGETIL et TRB et à l’équipe de Châtelet qui a effectué tout le suivi du projet.